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Préface
Nos origines à partir du"rien".
Il est des Hommes qui cultivent le mystère, Servant-Ermes n’est pas de ceux-là. Ce n’est pas un artiste dans son acception commune, c’est un créateur qui travaille pour la compréhension de la science qui dirige le monde.
Toute chose a une explication ; finie la polémique entre croyants et non croyants, la transcendance s’explique puisqu’elle n’est pas. La théorie de la création et le neutrino répondent à nos « d’où venons-nous ? Pourquoi la Vie ? » ; il ne lui reste qu’à se pencher sur l’amour ! Plus tard…gardons un peu des envolées lyriques de nos poètes !
De prime abord, cette thèse peut effrayer car elle apporte une réponse tellement logique donc irréfutable qu’il semblerait qu’elle enlève du mystère dans la Vie humaine. Pourtant non, car la poésie existe dans cette mécanique absolue qu’il nous décrit, il suffit de regarder les dessins pour s’en convaincre. Poètes et doux rêveurs ne vous inquiétez donc pas, logique, bon sens et rationalité n’enlèvent en rien la poésie de la Vie. La nature est faite de logique et de rationalité et c’est là que nous y puisons ce sel de la Vie.
Cette explication apporte quelque peu une stabilité, car des réponses, pour des Hommes à la dérive ou simplement en questionnement. Elle concilie ou réconcilie pour certains, individualisme et holisme car l’un ne va pas sans l’autre. Elle y associe l’écologisme. La croyance n’est certainement pas de rigueur dans cet ouvrage mais j’aimerais dire qu’il nous fait croire en la Vie, une Vie simple dans laquelle chaque individu se connaît et respecte l’autre et son environnement, sachant que se respecter c’est respecter l’autre et vis et versa. Notre anthropocentrisme vole en éclat car il s’avère que l’Homme n’est que la pièce d’un puzzle construit bien avant lui et l’on se rend compte alors qu’il sera irrémédiablement sacrifié sur l’autel de ces excès et sûrement pas la nature qui sera toujours. J’aime l’image de l’herbe qui transperce l’asphalte d’une route, avec le temps, la nature reprend toujours le dessus, sur l’ouvrage des Hommes. Par conséquent, si l’on veut avancer en écologie avec les autres et notre environnement on ne peut plus fuire nos devoirs « d’animal social ».
Cette thèse nous impose une vision de long terme car non seulement l’initiative individuelle concerne les autres mais aussi l’histoire car elle peut avoir un retentissement très lointain dans le temps. Une telle explication de nos origines nous pousse à écarter toute bataille clanique, toute vue partisane afin de travailler pour l’Homme et son environnement. Gouvernants et décisionnaires, pour entreprendre et choisir, fiez-vous un peu plus à la science, cette science de bon sens et de logique
Les sciences dures vous effraient ? N’ayez crainte, Servant-Ermes se charge de vous les faire apprécier ; ainsi, vous comprendrez facilement son exposé. Car il a su y associer la sociologie et la philosophie ce que certains se plaisent à nommer les sciences molles ; en effet, tout est lié, on ne peut seulement tenir un discours hyper scientifique. Et puis il y en assez de ces scientifiques qui usent d’un vocabulaire et de tournures complexes pour mieux garder le trésor de la connaissance.
En publiant cette théorie, son ambition n’est pas d’ajouter une hypothèse supplémentaire dans une bibliothèque scientifique déjà bien fournie. Avant tout, elle part de A et va jusqu’à Z, d’avant nos origines jusqu’à un avenir lointain ou plus proche si des scientifiques souhaitent étudier plus avant ses idées comme le graviton et la chambre de forces. Cette théorie totale est une nouveauté dans un secteur ou depuis bien longtemps la plupart des scientifiques se contentent de combler les trous d’un raisonnement univoque qui débute avec le fameux Big-Bang. Inutile de collectionner les ouvrages, Servant-Ermes vous dit tout !
Beaucoup de professionnels pourront lui reprocher de ne pas avoir suivi le cursus exigé et obtenu le cachet « diplômé en … » qui vous ouvre les portes et vous permet parfois de dire n’importe quoi ! Mais c’est justement parce qu’il sort de ces carcans qu’il a su laisser germer en lui une théorie aussi révolutionnaire. D’ailleurs, ce sont simplement des idées nouvelles qu’il amène, à charge pour les scientifiques de les exploiter. Comme pour le secteur de la recherche-développement, il est tant que les physiciens ouvrent leurs portes aux créateurs, beaucoup de réponses en émergeraient.
Une théorie est juste tant qu’elle est irréfutable c’est-à-dire tant que l’on n’a pas avancer une autre théorie qui puisse la contredire ; alors, selon Thomas Kuhn, Servant-Ermes a raison… ou n’a pas tort.
Odile Servant. Sociologue, politologue ; diététicienne-naturopathe.